Bonjour,
J'ai entendu il y a quelques mois une émission du pianiste Philippe Cassard dans laquelle il disait très clairement qu'il valait mieux éviter les exercices de Hanon, que leur étude n'apportait rien.
J'aimerais beaucoup avoir d'autres avis sur la question car Hanon et Czerny c'est un peu mon passage obligé lorsque je me mets au piano.
Bonjour à tous, Anne-Lise Gastaldi dans l'un de ses cours sur le site Jejouedupiano.com explique comment travailler les exercices de Hanon et en quoi ils peuvent être bénéfiques. Après avoir suivi ce cours vraiment intéressant, je me dis que peu importe la matière quand il y a la manière !!!
Mais il me semble que dans l'intro, l'auteur suggère de transposer les exercices dans les 12 tons!
Personnellement, j'essaye de le faire travailler à mes élèves débutants déjà bien motivés.
Mais il me semble que l'idée de "gymnastique pianistique" ne déplaît pas tant que ça aux élèves.
Votre remarque est judicieuse Marc. Mais il est inutile de les transposer dans les douze tons puisqu'ils couvrent déjà toute l'échelle diatonique. Il suffit donc de les transposer au demi-ton (en commençant par exemple sur un do# au lieu d'un do) pour les jouer dans toutes les tonalités.
Pour les exercices, je suis pas trop pour Hanon, mais je vote pour les 51 Exercices de Brahms (à ne pas joueren intégralité, car c'est difficile et pas très bon pour certaines mains ), mais ils sont vraiment très jolis, et agréable à travailler, et font réellement progresser. Mais le mieux étant de les étudier avec un professeur qui connait ces exercices, pour ne pas tomber à côté ou prendre de mauvaises habitudes !
Les exercices de Brahms sont effectivement très intéressants, mais beaucoup plus difficiles à aborder que Hanon.
J'essaye un peu le Hanon avec quelques élèves débutants ou qui ont des soucis techniques. J'ai également proposé les Brahms à un élève qui vient de les acheter.
Bonjour à Catherine de la Réunion. Effectivement, il arrive que ce soit difficile avec certains élèves, mais parfois aussi passionnant avec d'autres...
Pour les enfants, je préfère donner les etudes de Ludwig Schytte, qui sont assez courtes, faciles à lire, à entendre, mais sont très musicales, donc c'est très bien pour l'élève et pour le prof. Et on peut les transposer assez aisément, si l'élève a une bonne oreille, ou bien s'il a besoin de faire travailler celle-ci
Et puis en recueil de technique , j'aime énormément celui de Berringer, que je trouve beaucoup complet et varié par rapport au Hanon.
On peut piocher vraiment selon les besoins du moment, et il est aussi bon pour les petits que pour les grands !
Il y a des choses belles et faciles, et d'autres belles et difficiles.
C'est toujours plus intéressant de pouvoir choisir...
Et je pense qu'il est très rare de pouvoir faire de belles choses sans entraînement, ou de permettre aux enfants d'apprendre à bien jouer uniquement en leur expliquant que c'est beau...
Il me semble bien difficile de définir à coup sûr ce qui est beau, et pour qui...
Moi, j'ai des jeunes élèves Qui aiment bien l'idée de s'exercer, d'arriver à jouer un peu vite, de devenir forts au piano.
Dois-je les dissuader en leur disant qu'il ne faut pas jouer ça parce que ce n'est pas beau??
J'ai eu aujourd'hui une élève adulte qui m'a dit qu'elle n'aimait pas des masses jouer la gamme chromatique et je lui ai répondu que dans ce cas, ce n'était pas indispensable de s'y entraîner.
Mais j'ai des enfants qui adorent ça!
Que faire!?
Est-ce que c'est beau une gamme???
Sinon, il ne faut plus jamais écouter Mozart ou Beethoven...
J'ai parfois aussi des élèves qui me disent au hasard d'un passage qu'ils n'y arrivent pas parce que ce passage n'est pas beau.
Je leur réponds qu'ils pourront en juger quand il le joueront correctement...
Je comprends très bien ce que veux dire Marc. Il faut forcément un corps apte à pouvoir jouer des choses difficiles, vite, complexes ( traits Beethovenien, Etudes de CHopin, etc..), . On peut pas seulement se jeter dans la musique comme ça, sans comprendre le fonctionnement de nos outils, le plus essentiel ( pour moi ), étant l'oreille. Le cerveau doit s'entrainer à entendre un paquet de notes ( gammes rapides, accords riches etc..).
Mais après, je pense ( à mon sens, ce n'est que mon avis) que nous pouvons éviter de faire le HAnon en entier..Il est très réduit pianistiquement, alors que le mieux ( c'est encore mon avis ) étant de travailler "l'appareil moteur " ( je cite H.Neuhaus) dans des oeuvres de Bach, qui demande des doigts, mais avec un message musical, ou bien Beethoven, MOzart et Haydn.
Il faut un juste milieu entre le travail des oeuvres, le message musical et le travail Pianistique, mais pour ça la plupart des musiciens sont ok sur ce point la, je n'invente rien
Effectivement, je ne connais pas les autres ouvrages dont vous parlez et ça m'intéresse beaucoup.
Savez-vous si je peux les trouver sur internet?
ceci-dit, un autre intérêt (éventuel) du Hanon dont je reconnais volontiers le peu d'intérêt musical, est qu'il permet de ne pas avoir à travailler beaucoup de notions différentes, ce qui limite parfois la volonté des jeunes. Certes, il ne faut pas s'arrêter là, mais un enfant content de les jouer correctement, vite, avec égalité, en comprenant leur fonctionnement peut avancer très vite dans ce domaine, ce qui permettra de trabvailler d'autres domaines avec d'autres morceaux.
Oui bien sur, voici le lien pour le recueil d'Oscar Berringer : http://imslp.org/wiki/Category:Beringer,_Oscar
Par contre, je n'aime pas trop les indications qu'il donne avant chaque séries d'exercices ( fixation du poignet, articulation des doigts etc..). Je vois plutôt ces petits exercices comme des vocalises, avec un phrasé, et une oreille exigeante sur le legato, le dosage de la sonorité etc..
mais par contre, comme il le dit, travailler chaque exos de manière différentes ( staccato, legato, louré, lent, rapide etc..), et pourquoi pas chercher une sonorité Brahmsienne, Mozartienne etc..
et ce qui est bien dans ce recueil, c'est le travail de transposition avec le par coeur, pour ne pas être fixer dans les doigts, mais plutôt dans le son et l'oreille !
Hector Berlioz dit:
Hanon? Ah Non.
A mon a avis il faut un minimum de Hanon, mais vraiment pas trop, car ça devient trop monotone. Je préfère des études de Czerny bien ciblé...
Hector.
Je ne savais pas qu'Hector s'était mis au piano ! Surtout qu'il n'en aimait pas trop le son ni la caricature orchestrale (à son goût) qu'en faisaient certains pianistes.
J'espère qu'il continue quand même la flûte et la guitare.....
Bonjour, j'arrive sur le forum et je ne suis pas très au courant aussi excusez moi si je ne suis pas au bon endroit pour poser une question. Je me suis remis au piano intensément après un arrêt de quelques années. Je fais du hanon chaque jour pour retrouver la souplesse. A votre avis, est-t-il préférable de faire deux fois1/2 heures ou une heure sans interruption d'exercises. En sachant que c'est le temps préconnisé par la méthode Hanon. Merci pour les réponses. eric parain
Bonjour Eric et bienvenue ! Je ne suis pas certain que le Hanon soit la meilleure manière de "retrouver la souplesse". Il y a tant d'études intéressantes musicalement qui abordent toutes sortes de difficultés techniques que je ne consacrerais pas 1h par jour à Hanon. C'est répétitif et particulièrement ennuyeux. Et de plus, je pense qu'il y a de réels risques de se crisper en les travaillant, à force de répéter la même formule. Pourquoi ne pas jeter un oeil sur d'autres recueils, certains sont évoqués plus haut.
Le meilleur moyen pour la détente, c'est de laisser " tomber " vos doigts au fond de la touche, en prenant conscience des sensation et du son. Il faut laisser faire sa main, son bras etc..en gros il ne faut rien faire. C'est compliqué à expliquer cette notion, mais en gros, il ne faut pas se préoccuper de sa main, car c'est cette préoccupation qui bloque physiquement !
Cher Gilbert, je serais heureux de vous voir développer ce point : je n'ai jamais entendu parler d'un attrait quelconque de l'Ecole russe pour le Hanon. J'avais plutôt le sentiment qu'on travaillait (disons du 19e jusqu'à la fin de la Guerre froide) Moszkowski, Czerny, voire Hummel, Fibich ou Reicha, naturellement Bach, Liszt et Chopin - mais Hanon... un grand déliateur ? Bien cordialement
J'ai eu une élève qui a fait un stage en Chine, et là-bas, on lui en a apparemment fait faire à haute dose...
Actuellement, je le fais travailler à un élève qui joue depuis 8 ans, mais a pris de très mauvaises habitudes avec son professeur précédent.
ça me permet de lui faire rectifier sa position et son jeu en faisant des exercices qui ne l'obligent pas à réfléchir à autre chose.
Et je vais lui faire progressivement transposer quelques exercices dans toutes les tonalités (ce qui a mon avis est très intéressant, contrairement à ce que certains pensent, n'ayant manifestement pas vraiment compris en quoi cela consiste..).
Benoit Jambier dit:
Bonjour,
J'ai entendu il y a quelques mois une émission du pianiste Philippe Cassard dans laquelle il disait très clairement qu'il valait mieux éviter les exercices de Hanon, que leur étude n'apportait rien.J'aimerais beaucoup avoir d'autres avis sur la question car Hanon et Czerny c'est un peu mon passage obligé lorsque je me mets au piano.
Je suis d'accord avec P.CASSARD: oui éviter les exercices de Hanon afin de fuir les problèmes divers comme "trop de musculation,tendinites etc...." de plus celà sert à pas grand chose dans l'acquisition de l'audition intérieure................... ce n'est que de la "Kiné" de clavier sans grand intérêt: cependant, il semblerait que le Conservatoire de Moscou impose a ses étudiants la mémoire totale du Hanon..... (on remplirait une pièce de 9M2 de recueil technique en tout genre).....la musique n'est pas de la kiné
C'est sûr que ça n'a aucun (ou presque) intérêt musical.
Je pense qu'en fait ça peut être utile si on a un peu d'ambition dans la musique, et du temps à y consacrer.
ça me semble complètement inutile à des élèves qui travaillent peu et voient le piano comme un petit loisir.
Mais si on a envie de travailler ses doigts, à condition de ne pas y passer trop de temps (pas plus d'1/2h par jour, sachant qu'on va faire encore du piano pendant au moins la 1/2h suivante), alors là, pourquoi pas.
@Marc Manoël Diriez-vous donc que Philippe Cassard a peu d'ambition dans la musique ?
@Cyrus Grimaud Il me semble avoir lu cela quelque part mais je peux me tromper... Il semble que Claude Jacquet l'ait entendu dire également. Toujours est-il que si cela n'est pas le cas en Russie c'est en tout cas le cas en France depuis bien longtemps (et maintenant en Chine d'après Marc Manoël). Donc comment expliquez-vous un tel engouement pour ces exercices de Hanon ?
Gilbert Roux dit:
@Marc Manoël Diriez-vous donc que Philippe Cassard a peu d'ambition dans la musique ?
Vous m'avez compris de travers:
ce n'est pas parce qu'il est inutile aux gens sans ambition que les gens que ça n'intéresse pas n'ont pas d'ambition.
Je ne dirais rien sur l'ambition de Cassard car je ne le connais pas assez!...
Marc Manoël dit:
Gilbert Roux dit:
@Marc Manoël Diriez-vous donc que Philippe Cassard a peu d'ambition dans la musique ?
philippe Cassard est un "bon" même trés bon
Vous avez dû prendre mon message en cours car je l'ai vite complété!..
Je ne doute évidemment pas que Cassard soit un bon musicien, mais ce n'est pas le meilleur de tous non plus, et puis ça ne lui donne pas parole d'évangile.
Au reste, j'imagine qu'il ne s'occupe pas de tous les élèves quelle que soit leur motivation et leur sérieux...
Mais il arrive qu'à un age encore jeune, on puisse être attiré par une certaine sorte de "performance" dans le travail et ses effets, c'est le cas de certains des miens, et ça ne me semble pas forcément négatif, mais ça ne m'empêche pas de leur rappeler qu'il ne faut surtout pas s'en tenir là, et qu'il y a d'autres aspects du piano à ne surtout pas négliger.
Marc Manoël dit:
Vous avez dû prendre mon message en cours car je l'ai vite complété!..
Je ne doute évidemment pas que Cassard soit un bon musicien, mais ce n'est pas le meilleur de tous non plus, et puis ça ne lui donne pas parole d'évangile.
Au reste, j'imagine qu'il ne s'occupe pas de tous les élèves quelle que soit leur motivation et leur sérieux...
Mais il arrive qu'à un age encore jeune, on puisse être attiré par une certaine sorte de "performance" dans le travail et ses effets, c'est le cas de certains des miens, et ça ne me semble pas forcément négatif, mais ça ne m'empêche pas de leur rappeler qu'il ne faut surtout pas s'en tenir là, et qu'il y a d'autres aspects du piano à ne surtout pas négliger.
réponse: pourquoi pas, si le Hanon procure l'inconnu.....pourquoi pas !
Marc Manoël dit:
Il ne faut pas s'arrêter à ce que le Hanon procure ou pas, mais peut-être s'intéresser à ce qu'un professeur peu procurer à ses élèves en utilisant le Hanon...
exact: un bon prof procure toujours le plaisir aux élèves, j'ai vu quelques de vos vidéos et enregistrements"trés bon" le "Gibet" est bien interprété
Gilbert Roux dit:
@Cyrus Grimaud Il me semble avoir lu cela quelque part mais je peux me tromper... Il semble que Claude Jacquet l'ait entendu dire également. Toujours est-il que si cela n'est pas le cas en Russie c'est en tout cas le cas en France depuis bien longtemps (et maintenant en Chine d'après Marc Manoël). Donc comment expliquez-vous un tel engouement pour ces exercices de Hanon ?
Cher Gilbert, ce n'est qu'un avis, et je vous le donne en toute franchise, mais je pense que l'attrait typiquement français pour le Hanon provient tout simplement de notre histoire, je veux dire du rôle prééminent (centralisation plus rayonnement national) du Conservatoire de Paris, où Hanon a été très longtemps en usage "officiel" - notamment dans cette période de transition où la facture instrumentale évolua plus vite que les mentalités pianistiques, que modifiaient tant les compositeurs que les interprètes.
Si bien qu'on en est arrivé à la veille de la Grande guerre à prôner sur l'Erard à cordes croisées de Ravel, sur le Bechstein de Debussy, sur le Pleyel de Cortot, sur le Steinway de Paderewski... l'enseignement d'une technique très articulée, très digitale, parfaite pour Moscheles, Reinecke ou autres dinosaures de l'époque post-pianofortiste, mais en complet décalage avec la réalité. Il est alors idiot d'enseigner Hanon au Conservatoire de Poitiers, par exemple, quand Risler joue tout Beethoven en concert, quand Blanche Selva présente Iberia, quand Stravinsky fait sensation en France, etc.
Je trouve qu'il y a aussi dans le Hanon un côté positiviste très 19e siècle. Chopin et Liszt ont révolutionné le piano ? L'intuition, le bon sens élémentaire vous dictent la souplesse, l'usage des bras, du poids du corps ? Et alors ? Hanon est rassurant : en applicant benoîtement sa méthode militaire, en s'astreignant à des heures stériles et non musicales de pure gymnastique digitale, on s'imagine progresser. Le bon idéal du piano féminin, du piano de province, des usines à doubles-croches contre lesquelles tempêtait Yves Nat. Relisez la presse de l'époque. Claudio Arrau qualifiait ainsi ce "vieux piano français dépassé de basse-cour" (témoignage transmis par mon professeur, le Vénézuélien Otto Delfino).
A mon âge, je peux me permettre de penser ainsi, pour avoir souffert enfant de ce type de conceptions criminelles. Ne manque plus que la pièce de 100 sous que ma grand-mère posait sur le dos de nos mains ! Philippe Cassard, qui lui est un professionnel, traduit bien, en bon disciple de Magaloff et Merlet, ce qu'il faut à mon sens penser du Hanon
Cyrus Grimaud dit:
Gilbert Roux dit:
@Cyrus Grimaud Il me semble avoir lu cela quelque part mais je peux me tromper... Il semble que Claude Jacquet l'ait entendu dire également. Toujours est-il que si cela n'est pas le cas en Russie c'est en tout cas le cas en France depuis bien longtemps (et maintenant en Chine d'après Marc Manoël). Donc comment expliquez-vous un tel engouement pour ces exercices de Hanon ?
Cher Gilbert, ce n'est qu'un avis, et je vous le donne en toute franchise, mais je pense que l'attrait typiquement français pour le Hanon provient tout simplement de notre histoire, je veux dire du rôle prééminent (centralisation plus rayonnement national) du Conservatoire de Paris, où Hanon a été très longtemps en usage "officiel" - notamment dans cette période de transition où la facture instrumentale évolua plus vite que les mentalités pianistiques, que modifiaient tant les compositeurs que les interprètes.
Si bien qu'on en est arrivé à la veille de la Grande guerre à prôner sur l'Erard à cordes croisées de Ravel, sur le Bechstein de Debussy, sur le Pleyel de Cortot, sur le Steinway de Paderewski... l'enseignement d'une technique très articulée, très digitale, parfaite pour Moscheles, Reinecke ou autres dinosaures de l'époque post-pianofortiste, mais en complet décalage avec la réalité. Il est alors idiot d'enseigner Hanon au Conservatoire de Poitiers, par exemple, quand Risler joue tout Beethoven en concert, quand Blanche Selva présente Iberia, quand Stravinsky fait sensation en France, etc.
Je trouve qu'il y a aussi dans le Hanon un côté positiviste très 19e siècle. Chopin et Liszt ont révolutionné le piano ? L'intuition, le bon sens élémentaire vous dictent la souplesse, l'usage des bras, du poids du corps ? Et alors ? Hanon est rassurant : en applicant benoîtement sa méthode militaire, en s'astreignant à des heures stériles et non musicales de pure gymnastique digitale, on s'imagine progresser. Le bon idéal du piano féminin, du piano de province, des usines à doubles-croches contre lesquelles tempêtait Yves Nat. Relisez la presse de l'époque. Claudio Arrau qualifiait ainsi ce "vieux piano français dépassé de basse-cour" (témoignage transmis par mon professeur, le Vénézuélien Otto Delfino).
A mon âge, je peux me permettre de penser ainsi, pour avoir souffert enfant de ce type de conceptions criminelles. Ne manque plus que la pièce de 100 sous que ma grand-mère posait sur le dos de nos mains ! Philippe Cassard, qui lui est un professionnel, traduit bien, en bon disciple de Magaloff et Merlet, ce qu'il faut à mon sens penser du Hanon
claude jacquet dit:
oh comme je suis d'accord, le Hanon !!! pourquoi pas la technique "rationnelle" de Cortot ou encore les instruments de tortures de 1900 (des billes entre les doigts etc etc......) Czerny oui c'est un peu mieux, Mocheles c'est pas mal, Chopin, c'est super.
Pour des débutants le Hanon pourrait (.....pourrait!)apporter un renforcement des doigts (...pourrait) mais sans musique.
à la technique du jeux perlé à la Française je préfère la technique slave ou de l'est basée sur la gestuelle, beaucoup plus adaptée aux résultats d'éxécution moderne et donnant un plus joli son, technique Lisztienne ou Marie-Jaelle.... il y en a tellement!!!
.... ce n'est pas le doigt qui commande le cerveau mais l'invers.
cl
Bonjour
Je viens très tardivement sur le sujet, je ne l'avais pas vu! Pour la tehnique pure et dure j'utilise le déliateur. J'aime beaucoup les variantes qui sont proposées en dessous de chaque exercice. Je travaille les exercices toujours au métronome, à la croche, puis à la noire puis ....
Peut-être que c'est parce que j'ai travaillé le piano dés le début dessus que maintenant je l'utilise en cours, peut-être!
Sven
Bonjour, je pense que les exercices de Hanon peuvent être bénéfiques pour améliorer la technique de piano, mais ils peuvent également causer des problèmes s'ils sont mal utilisés ou pratiqués de manière excessive.
Les exercices de Hanon peuvent être physiquement exigeants, et il est possible de se surmener les doigts en pratiquant trop longtemps ou en augmentant trop rapidement la difficulté.
Si les exercices sont mal exécutés, ils peuvent entraîner des mauvaises habitudes de jeu ou des douleurs corporelles. Il est donc important de s'assurer de bien comprendre et de respecter la technique correcte pour chaque exercice.
Les exercices de Hanon peuvent devenir répétitifs et monotones, il est donc important de les combiner avec d'autres exercices et de varier la pratique pour éviter l'ennui et une pratique trop monotone.
Il est important de se rappeler que chaque personne est différente et de ne pas se comparer aux autres dans sa pratique. Il faut écouter son propre corps et s'adapter en fonction de ses besoins personnels.
Il est donc important de pratiquer les exercices de Hanon de manière raisonnable, en respectant sa propre limite physique et en écoutant ses besoins individuels. Il est également important de les combiner avec d'autres exercices et de varier la pratique pour éviter l'ennui et une pratique trop monotone. Il est conseillé de consulter un professeur pour vérifier si ces exercices sont adaptés à vous et pour vous aider à les intégrer de manière efficace dans votre pratique quotidienne.