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georges morel

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  • georges morel
    georges morel a publié un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour répondre):
    Petit pianiste deviendra... un peu moins petit.
    Hello everybody, Voilà, ça redécolle. Je vous donne des nouvelles, pour ceux qui en ont quoi que ce soit à faire. D'abord, j'ai repris contact avec mon prof de piano jazz. Il est monstrueux en technique  ; par contre,...  plus »Hello everybody, Voilà, ça redécolle. Je vous donne des nouvelles, pour ceux qui en ont quoi que ce soit à faire. D'abord, j'ai repris contact avec mon prof de piano jazz. Il est monstrueux en technique  ; par contre, assez intégriste jazz, dans son genre. Faut pas lui parler de jazz fusion, ou de piano électrique, sinon il tique. Il m'a écouté jouer, il dit "ça demande à y aller, mais il n'y a pas de langage" : autrement dit, pour lui, il faut écouter un max de pianistes jazz et s'approprier peu à peu leur façon de jouer, leurs phrasés. Il dit aussi "pas calé sur le tempo", donc, je dois travailler au métronome. J'avoue que ça me perturbe assez. J'essaie cette année de m'inscrire au conservatoire, en jazz. Demain j'ai une audition, j'espère que ça ira, mais le fait qu'on m'écoute me panique assez. Hier, un ami est passé, le simple fait qu'il...    moins
    • 9 septembre 2019
  • georges morel
    georges morel a publié un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour répondre):
    Jazz et improvisation.
    Hello, tout le monde. Plus de prof en ce moment. Un peu livré à moi-même. Je travaille, des gammes, des exercices. Mais il y a un net recul sur les standards de jazz. Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à jouer comme...  plus »Hello, tout le monde. Plus de prof en ce moment. Un peu livré à moi-même. Je travaille, des gammes, des exercices. Mais il y a un net recul sur les standards de jazz. Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à jouer comme avant. J'ai été très malade, deux séjours en hosto, je ne sais pas comment, mais ça a cassé quelque chose. Je n'arrive pas à retrouver l'état où j'étais avant. Je regarde des vidéos et je suis frappé de voir comment certains improvisent sur le clavier. Alors certes, ils suivent la progression des accords, des harmonies, c'est clair. Mais ça ne suffirait jamais à caractériser leur jeu. Ils font bien plus. Comment arrivent-ils à dépasser la dimension purement scolaire, celle où je suis actuellement ? Glisser des altérations qui rendent magnifiquement, au bon endroit, le tout dans un débit fluide et rapide, sans...    moins
    • 26 juillet 2019
  • georges morel
    georges morel a répondu à un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour participer à la discussion):
    Hello, me revoilà. J'ai eu l'occasion de retrouver des cours, avec un super jazzman de ma région, une méga pointure. Bon, mais il avait très peu de temps. Il me recevait gentiment, n'a pas du tout accepté que je lui...  plus »Hello, me revoilà. J'ai eu l'occasion de retrouver des cours, avec un super jazzman de ma région, une méga pointure. Bon, mais il avait très peu de temps. Il me recevait gentiment, n'a pas du tout accepté que je lui donne de l'argent. Il a dit que j'avais une très bonne oreille, et des idées. Je lui ai demandé si j'étais catastrophique, si je devais renoncer, il m'a juste dit non, il faut travailler, voilà tout. Bon, avec lui, j'ai repris des standards de jazz que j'avais déjà travaillés, des "Laura", des "Days of wine and roses", et autres "Night and day". Mais bon, à la fin de l'année, comme le gars dirige une école de musique et que son comptable a fait un infarctus, il s'est retrouvé à devoir tenir les comptes en plus, et déjà qu'il était bousculé à bloc... Bref, on arrête là. J'ai repris contact avec mon ancien prof (une...    moins
    • 27 juin 2019
  • georges morel
    georges morel a répondu à un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour participer à la discussion):
    ... J'en étais là, quand j'ai appris le décès d'un ami pianiste, après des mois de combat contre le cancer. Dire que ça ajoute à mon trouble serait un doux euphémisme. Je l'appréciais...  plus »... J'en étais là, quand j'ai appris le décès d'un ami pianiste, après des mois de combat contre le cancer. Dire que ça ajoute à mon trouble serait un doux euphémisme. Je l'appréciais beaucoup, même si depuis pas mal de temps, on ne s'était pas revus, même si je lui avais proposé. Je ne sais pas depuis combien de temps il était souffrant. On se parlait au téléphone, on s'écrivait... C'est fou, il se débrouillait pas mal, je trouve, et quand j'en parlais avec lui, il me disait "je ne suis pas terrible, mais je fais illusion, je me débrouille, je triche un peu". Je donnerais beaucoup pour savoir en faire autant. S'il y avait "tricherie", je n'ai pas entendu où, j'étais bluffé. C'était un musicien avisé, au jugement sûr, quoique sévère, exigeant. Il appréciait mes morceaux, il me disait, tu as des bonnes...    moins
    • 10 janvier 2019
  • georges morel
    georges morel a publié un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour répondre):
    Impression de plafonner...
    Bonjour, Je me suis remis au piano il y a quelque temps, et en septembre dernier, j'ai retrouvé enfin un bon prof. J'étais motivé, j'avais mes morceaux, mes partitions, je faisais gammes, exercices... Et puis, fin novembre, j'ai...  plus »Bonjour, Je me suis remis au piano il y a quelque temps, et en septembre dernier, j'ai retrouvé enfin un bon prof. J'étais motivé, j'avais mes morceaux, mes partitions, je faisais gammes, exercices... Et puis, fin novembre, j'ai été assez malade. Cinq admissions aux urgences, dix jours en pneumologie, puis une semaine en cardiologie... En gros, j'ai failli y passer, d'après les docteurs. J'avais hâte de rentrer chez moi, retrouver mon cadre de vie, mon piano, mes habitudes... Mais, une fois rentré, je ne sais pas... Ce n'était plus ça. Pendant plusieurs jours, je m'étais retrouvé dans toute autre chose, et, je ne peux pas expliquer, mais voilà, j'ai perdu de l'assurance. Je me trompe, j'hésite, j'ai l'impression de ne plus y arriver... J'ai toujours envie de jouer, mais c'est comme si j'étais devenu une autre personne. J'ai perdu mon enthousiasme, ma confiance en moi, mon élan. J'en voulais,...    moins
    • 7 janvier 2019
  • georges morel
    georges morel a répondu à un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour participer à la discussion):
    Bonjour, Moi aussi, je m'y remets, et c'est vraiment sur les arpèges que j'ai du mal. Je sais qu'il faut adapter les doigtés, personnellement, je m'arrange pour que l'écartement le plus grand se retrouve entre pouce et index -...  plus »Bonjour, Moi aussi, je m'y remets, et c'est vraiment sur les arpèges que j'ai du mal. Je sais qu'il faut adapter les doigtés, personnellement, je m'arrange pour que l'écartement le plus grand se retrouve entre pouce et index - puisque le pouce peut s'écarter bien plus facilement de la main, que n'importe quel autre doigt. Ce qui me pose problème, c'est qu'il y a un passage du pouce important et que parfois, je me retrouve ailleurs que là où je devrais... Du genre Do - mi - sol qui se transforme en ré - fa - la, par exemple. Bref, sauf à aller à deux à l'heure, parfois ça dérape, je ne retombe pas sur les bonnes touches. Et puis, je trouve ça très fatiguant, contrairement aux gammes. Je vais jeter un oeil - voire, deux - à la vidéo qui est postée ici, voir un peu si ça m'aide, et comment. Merci, déjà, de l'avoir mise à disposition. En...    moins
    • 24 décembre 2018
  • georges morel
    georges morel a publié un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour répondre):
    Here we are again...
    Bonjour tout le monde. Le piano et moi, c'est une vieille histoire. J'ai commencé tout gosse, mais chez deux vieilles dames, un cours "à la naphtaline", qui me motivait assez peu. Puis, on a déménagé, ma mère m'a...  plus »Bonjour tout le monde. Le piano et moi, c'est une vieille histoire. J'ai commencé tout gosse, mais chez deux vieilles dames, un cours "à la naphtaline", qui me motivait assez peu. Puis, on a déménagé, ma mère m'a demandé si on gardait le piano, j'ai eu le tort de répondre que non. J'avais huit ans. Ensuite, vers mes 14 ans, ai croisé la route de musiciens qui m'ont vraiment interpellé, sur le plan émotionnel, qui proposaient quelque chose qui m'a enthousiasmé. Je ne cite pas tout le monde, mais bon, Genesis, King Crimson, Magma, Eberhart Weber, puis Steve Reich. Egalement, certains jazzmen un peu hors normes, Mc Coy Tyner et Coltrane, mais aussi Michael Brecker, Miles Davis... Etant assez compositeur (à l'instinct, j'ai des problèmes avec la lecture, surtout le mélange des clés), j'ai tendance à m'intéresser à tous les instruments dans un groupe, et pas uniquement les...    moins
    • 29 novembre 2018
  • georges morel
    georges morel a publié un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour répondre):
    Méthode, indépendance, jazz.
    Bonjour,
    Je pose la question, mais j'ignore si une réponse existe. On essaie, on verra bien, et merci à qui voudra bien me répondre. Je voudrais savoir s'il existe une méthode pour apprendre progressivement...  plus »
    Bonjour,
    Je pose la question, mais j'ignore si une réponse existe. On essaie, on verra bien, et merci à qui voudra bien me répondre. Je voudrais savoir s'il existe une méthode pour apprendre progressivement l'indépendance au piano, même à un niveau très basique, comme la Méthode Rose ou autres, mais : dans une approche JAZZ.
    Vous connaissez quelque chose comme ça ? Si oui, je suis preneur. Merci de votre attention. Au plaisir...  
    • 7 juillet 2017
  • georges morel
    georges morel a répondu à un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour participer à la discussion):
    Hello everybody,
    Je suis allé voir l'autre sujet. C'était il y a quelque temps, il a sans doute bougé dans l'intervalle.
    Jouer pour soi ? Cela dépend. Personnellement, je n'ai jamais pensé à faire du piano tout...  plus »
    Hello everybody,
    Je suis allé voir l'autre sujet. C'était il y a quelque temps, il a sans doute bougé dans l'intervalle.
    Jouer pour soi ? Cela dépend. Personnellement, je n'ai jamais pensé à faire du piano tout seul dans mon coin. Pour moi, c'est indéniablement lié à la pratique du jeu en groupe. Je suis compositeur et je me commets dans des musiques qui sont à la frontière entre jazz, rock, musiques répétitives, enfin, bref, des trucs un peu obscurs, pas connus du grand public, ni rentables. C'est pour ça du reste que je n'ai jamais réussi à rassembler une équipe. Disons, cette raison "économique", plus mon manque de technique, il faut l'admettre aussi. Je suis bien plus compositeur qu'autre chose, dans le domaine de la musique. Enfin, pour ceux qui vont trouver ça valable, mais je ne doute pas du fait que d'autres diraient que ça ne vaut pas un clou. De ce...    moins
    • 5 mars 2016
  • georges morel
    georges morel a publié un sujet dans le forum Les pianistes (cliquez ici pour répondre):
    Le pianiste - Merci Roman Polanski.
    Quel merveilleux film ! Qui n'aurait pas envie de jouer du piano, en le voyant ?
     
    (Bon, suis peut-être hors-sujet, je ne sais pas. Si tel est le cas, supprimez, ça n'est pas grave).
    • 8 février 2016
  • georges morel
    georges morel a publié un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour répondre):
    Déliateur et tutti quanti.
    Hello everybody,
    Comme un inconscient, je me remet aux claviers, après l'avoir déserté pendant si longtemps... A mon âge, il faut être sans doute un peu barge.
    Pour m'y remettre sainement, j'ai décidé de...  plus »
    Hello everybody,
    Comme un inconscient, je me remet aux claviers, après l'avoir déserté pendant si longtemps... A mon âge, il faut être sans doute un peu barge.
    Pour m'y remettre sainement, j'ai décidé de cloisonner, à bloc. Faire l'impasse sur pas mal de choses. Ne plus penser à proposer mes compositions, ni rassembler une équipe pour les jouer. Ne pas se fixer de buts. Ne pas trop réfléchir, notamment à mes blocages, mes passages à vide, etc. J'ai pris contact avec LE super prof de piano Jazz dans la région. Je sais que je ne trouverai pas mieux, ici. Bon, c'est un intégriste, il va falloir que je fasse des concessions. Que je ne parle pas des musiques qui m'ont passionné, que je ne fasse pas état de mes préférences, et que joue tous les morceaux qu'il proposera, même ceux que je n'aime pas. Enfin, je devine que ça ne sera pas facile, sur le plan...    moins
    • 8 février 2016
  • georges morel
    georges morel a répondu à un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour participer à la discussion):
    Personnellement, je serais mal placé pour donner des conseils, des astuces, trucs ou autres. Surtout en ce qui concerne le piano, car entre lui et moi, c'est une vieille histoire et s'il y a un domaine dans lequel je doute de moi, c'est bien la...  plus »Personnellement, je serais mal placé pour donner des conseils, des astuces, trucs ou autres. Surtout en ce qui concerne le piano, car entre lui et moi, c'est une vieille histoire et s'il y a un domaine dans lequel je doute de moi, c'est bien la musique. Et s'il y a des zones particulièrement douloureuses et problématiques chez moi, c'est bien dans tout ce qui gravite, de près ou de loin, autour des claviers. Je me traite de fou chaque fois que je me remets devant et depuis peu, j'ai pris la décision, sans doute stupide, de reprendre des cours, etc. Paradoxe. Ce que je peux dire, après m'être essayé à la batterie, aux percussions, aux claviers et au sax, c'est que lorsque on joue, surtout devant public, il faut en avoir "sous le capot". Je veux dire par là, il ne faut pas se pointer et jouer un morceau où on est à la limite de ses capacités. Car il faut compter avec le trac, qui va amener pour une part incertaine,...    moins
    • 8 février 2016
  • georges morel
    georges morel a répondu à un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour participer à la discussion):
    Danke schön !
     
    • 22 janvier 2016
  • georges morel
    georges morel a répondu à un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour participer à la discussion):
    Merci. Désolé de faire double emploi. Si on veut effacer mon truc, je ne m'en offfusquerai pas.
    • 21 janvier 2016
  • georges morel
    georges morel a publié un sujet dans le forum Technique et interprétation (cliquez ici pour répondre):
    De l'impact du trac...
    Bonjour,
     
    Avez-vous remarqué ? Plus on met d'enjeux importants sur ce moment où on va jouer, plus on ressent du trac, et plus les performances dégringolent, et peuvent aller jusqu'à la catastrophe la plus totale....  plus »
    Bonjour,
     
    Avez-vous remarqué ? Plus on met d'enjeux importants sur ce moment où on va jouer, plus on ressent du trac, et plus les performances dégringolent, et peuvent aller jusqu'à la catastrophe la plus totale. Personnellement, même si je joue un morceau que je connais, et que techniquement je maîtrise, il suffit que je pense au fait que du monde va m'écouter... Je l'ai vérifié au saxophone il y a 3 ou 4 ans, je devais interpréter un morceau qui était à la limite de ce que je savais faire - African Skies, Michael Brecker - et au dernier moment, j'ai quelqu'un qui est venu parce que je jouais, une personne que je n'avais pas vue depuis longtemps et qui compte pour moi. Résultat, ça a été un massacre. En fait, en situation de stress, on oublie toutes les "clés" du morceau, toutes les consignes à respecter absolument, tous les enchaînements à ne pas rater, on...    moins
    • 21 janvier 2016
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Informations générales

  • First Name georges
  • Last Name morel
  • Sexe Homme
  • Pays de résidence France

Le piano et moi

  • Je suis Pianiste pour mon plaisir
  • Nombre d'années de piano on finit par ne plus savoir...
  • Niveau Débutant
  • Style de musique préféré Jazz

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Suiv.

Forum

  • 9 septembre 2019 12:56:09 CEST
    sur le sujet Petit pianiste deviendra... un peu moins petit. dans le forum Technique et interprétation
    Hello everybody, Voilà, ça redécolle. Je vous donne des nouvelles, pour ceux qui en ont quoi que ce soit à faire. D'abord, j'ai repris contact avec mon prof de piano jazz. Il est monstrueux en technique  ; par contre, assez intégriste jazz, dans son genre. Faut pas lui parler de jazz fusion, ou de piano électrique, sinon il tique. Il m'a écouté jouer, il dit "ça demande à y aller, mais il n'y a pas de langage" : autrement dit, pour lui, il faut écouter un max de pianistes jazz et s'approprier peu à peu leur façon de jouer, leurs phrasés. Il dit aussi "pas calé sur le tempo", donc, je dois travailler au métronome. J'avoue que ça me perturbe assez. J'essaie cette année de m'inscrire au conservatoire, en jazz. Demain j'ai une audition, j'espère que ça ira, mais le fait qu'on m'écoute me panique assez. Hier, un ami est passé, le simple fait qu'il était là, à côté, j'ai fait n'importe quoi. Le trac, quoi. Là, en plus, il y aura tous les profs, et je jouerai sur un super piano à queue. Tout ça est du genre à m'impressionner. Même seul, j'ai remarqué que j'ai des moments, d'un coup, d'absence, de blocage. C'est le trou, plus rien ne sort, comme si je me déconnectais de moi-même. En fait, pour que ça fonctionne, il faut avancer en mode automatique, et par moments j'en sors, et je suis alors comme le mille pattes qui ne sait plus marcher. Gênant. J'espère que demain, ça ne me fera pas le coup. Est-ce que ça vous arrive, à vous aussi ? Et que faites-vous pour tenter d'y remédier ? S'ils me prenaient, ça me ferait drôlement évoluer, sur le plan technique, et connaissances. Et puis, ça me sortirait de mon relatif isolement, car ça n'est pas bon de rester dans son coin : on gamberge, on se démotive, décourage... J'ai également un groupe qui démarre avec un ami batteur, sur la base de mes compositions (jazz-rock), mais on n'a pas de bassiste et c'est difficile d'en trouver un. Pour l'instant, on attend. Idem, une autre formation, avec encore un batteur, là, il est question de reprendre du Miles Davis, Incognito, Uzeb (en simplifiant, tout de même). Je n'ai pas vraiment le niveau mais ça m'obligera très clairement à me bouger. Dans cette situation également, pour l'instant, pas de bassiste, on en a un qui devrait venir mais pas avant fin octobre. Voilà l'histoire... Petit pianiste ne deviendra sans doute pas grand (je pense notamment aux gens qui font du classique avec un super niveau technique, les doigts qui volent dans tous les sens, etc), mais bon, sans doute un peu moins petit... J'aime cet instrument, et j'adore les harmonies qu'on trouve dans le jazz, et les musiques dérivées. Espoir, espoir... Ce message a été modifié par georges morel le 9 septembre 2019 12:56:09 CEST
  • 26 juillet 2019 21:36:30 CEST
    sur le sujet Jazz et improvisation. dans le forum Technique et interprétation
    Hello, tout le monde. Plus de prof en ce moment. Un peu livré à moi-même. Je travaille, des gammes, des exercices. Mais il y a un net recul sur les standards de jazz. Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à jouer comme avant. J'ai été très malade, deux séjours en hosto, je ne sais pas comment, mais ça a cassé quelque chose. Je n'arrive pas à retrouver l'état où j'étais avant. Je regarde des vidéos et je suis frappé de voir comment certains improvisent sur le clavier. Alors certes, ils suivent la progression des accords, des harmonies, c'est clair. Mais ça ne suffirait jamais à caractériser leur jeu. Ils font bien plus. Comment arrivent-ils à dépasser la dimension purement scolaire, celle où je suis actuellement ? Glisser des altérations qui rendent magnifiquement, au bon endroit, le tout dans un débit fluide et rapide, sans hésitations. Et avec un bon feeling ? Un exemple ici : https://www.youtube.com/watch?v=GEgnPDwulM8 Prenez le temps d'écouter ce que fait ce jeune, c'est vraiment agréable, je trouve, ça coule tout seul. Je donnerais beaucoup pour savoir faire ça, mais j'ignore par quel chemin il faut passer. Et j'ai l'impression que ça n'est pas pour moi. Je manque bien trop d'assurance, j'ai tendance à hésiter, à m'affoler - spécialement si on m'écoute. Enfin voilà, si quelqu'un sait comment on apprend à improviser... On va me dire "il faut pratiquer". Certes. Mais si on a des plans supplémentaires, des idées, une méthodes, des vidéos, des tutoriels, que sais-je encore... Voilà, je ne faisais que passer. Au plaisir de vous lire,
  • 27 juin 2019 19:13:24 CEST
    sur le sujet De l'impact du trac... dans le forum Technique et interprétation
    Hello, me revoilà. J'ai eu l'occasion de retrouver des cours, avec un super jazzman de ma région, une méga pointure. Bon, mais il avait très peu de temps. Il me recevait gentiment, n'a pas du tout accepté que je lui donne de l'argent. Il a dit que j'avais une très bonne oreille, et des idées. Je lui ai demandé si j'étais catastrophique, si je devais renoncer, il m'a juste dit non, il faut travailler, voilà tout. Bon, avec lui, j'ai repris des standards de jazz que j'avais déjà travaillés, des "Laura", des "Days of wine and roses", et autres "Night and day". Mais bon, à la fin de l'année, comme le gars dirige une école de musique et que son comptable a fait un infarctus, il s'est retrouvé à devoir tenir les comptes en plus, et déjà qu'il était bousculé à bloc... Bref, on arrête là. J'ai repris contact avec mon ancien prof (une pointure dans le jazz lui aussi), mais pour l'instant, avec l'été qui arrive... Ce qui m'interroge, c'est le paradoxe, mon hétérogénéité dans le domaine de la musique. J'ai une très grande facilité à composer, une super oreille, très fiable (relative, pas absolue, mais pour ce que ça sert..), des idées, j'ai bien pigé comment fonctionnent certaines musiques - je m'intéresse au jazz fusion, le rock progressif, ce genre de mouvance), les musiciens de ma région savent que je suis bon là-dedans... Il y a même un projet de disque en cours. Mais je bloque pour jouer. Je m'y suis remis il y a 3, 4 ans, et je plafonne, j'ai l'impression de jouer avec mes orteils, ou quasiment. Je me retrouve devant un piano, je stresse, je n'ose pas y toucher, je m'en trouve indigne, etc. Allez comprendre. Si j'étais nul sur toute la ligne, ce serait simple, je renoncerais. Mais là, il y a cette très grande créativité, cette capacité à entendre de la musique dans sa tête et à l'obliger à prendre forme, cette musicalité intérieure... Il semble qu'en définitive, tout se passe dans la tête. Certes, ça passe par les doigts. Mais si on se sent incapable, indigne, si on stresse rien que de se retrouver devant un piano... Si on trimballe un syndrome de l'imposteur ou je ne sais quoi... Enfin, il y a des moments où ça vient, je le sens. Mais je me souviens, quand j'étais plus jeune, j'ai énormément travaillé la technique à un moment donné et je me rappelle parfaitement que lorsque ça se mettait à marcher vraiment, quand ça tournait "en roue libre", le plaisir que ça me procurait créait un trouble tel que tout à coup, je n'étais plus en roule libre, mais en train de "m'observer en train de", voyez ? Et là, ça partait dans le décor, garanti. Par la suite, ça m'a fait ça aussi sur les percussions Cubaines, alors que j'auditionnais pour entrer dans un groupe de salsa. Evidemment, ils ne m'ont pas pris. Je suis passé par les percussions Cubaines (j'adore ces sonorités), j'ai bifurqué vers le sax soprano, mais finalement, je reviens au piano et j'essaie d'affronter, de ne plus reculer. J'adore le piano, surtout le Fender Rhodes, ce son est pour moi... magique. A vous lire, Ce message a été modifié par georges morel le 27 juin 2019 19:13:24 CEST
  • 10 janvier 2019 06:14:38 CET
    sur le sujet Impression de plafonner... dans le forum Technique et interprétation
    ... J'en étais là, quand j'ai appris le décès d'un ami pianiste, après des mois de combat contre le cancer. Dire que ça ajoute à mon trouble serait un doux euphémisme. Je l'appréciais beaucoup, même si depuis pas mal de temps, on ne s'était pas revus, même si je lui avais proposé. Je ne sais pas depuis combien de temps il était souffrant. On se parlait au téléphone, on s'écrivait... C'est fou, il se débrouillait pas mal, je trouve, et quand j'en parlais avec lui, il me disait "je ne suis pas terrible, mais je fais illusion, je me débrouille, je triche un peu". Je donnerais beaucoup pour savoir en faire autant. S'il y avait "tricherie", je n'ai pas entendu où, j'étais bluffé. C'était un musicien avisé, au jugement sûr, quoique sévère, exigeant. Il appréciait mes morceaux, il me disait, tu as des bonnes idées. Enfin, pour en revenir au sujet de ce post, j'espère que je ne vais pas rester dans cet état d'esprit. Et puis, mon prof doit se demander ce que je deviens. Vendredi, j'ai rdv avec une amie qui est thérapeute en hypnose. Je lui ai demandé une séance sur le lâcher prise et la confiance en soi. Il y a eu des fois où cette technique marchait très bien, sur moi. Espérons. Là, j'ai le moral dans les chaussettes. Ce message a été modifié par georges morel le 10 janvier 2019 06:14:38 CET
  • 7 janvier 2019 19:11:55 CET
    sur le sujet Impression de plafonner... dans le forum Technique et interprétation
    Bonjour, Je me suis remis au piano il y a quelque temps, et en septembre dernier, j'ai retrouvé enfin un bon prof. J'étais motivé, j'avais mes morceaux, mes partitions, je faisais gammes, exercices... Et puis, fin novembre, j'ai été assez malade. Cinq admissions aux urgences, dix jours en pneumologie, puis une semaine en cardiologie... En gros, j'ai failli y passer, d'après les docteurs. J'avais hâte de rentrer chez moi, retrouver mon cadre de vie, mon piano, mes habitudes... Mais, une fois rentré, je ne sais pas... Ce n'était plus ça. Pendant plusieurs jours, je m'étais retrouvé dans toute autre chose, et, je ne peux pas expliquer, mais voilà, j'ai perdu de l'assurance. Je me trompe, j'hésite, j'ai l'impression de ne plus y arriver... J'ai toujours envie de jouer, mais c'est comme si j'étais devenu une autre personne. J'ai perdu mon enthousiasme, ma confiance en moi, mon élan. J'en voulais, j'étais assidu, je ne me posais pas de questions, je fonçais. Là... Je ne peux pas dire, suis incapable de le formuler, mais je le constate. Comme si ces événements avaient changé la nature de... je ne sais quelle part de moi. Etrange... Est-ce que ça vous est déjà arrivé ? Et si oui, qu'avez-vous fait pour en sortir ? Merci de vos éventuelles réponses.
  • 24 décembre 2018 19:12:01 CET
    sur le sujet Les arpèges au piano dans le forum Technique et interprétation
    Bonjour, Moi aussi, je m'y remets, et c'est vraiment sur les arpèges que j'ai du mal. Je sais qu'il faut adapter les doigtés, personnellement, je m'arrange pour que l'écartement le plus grand se retrouve entre pouce et index - puisque le pouce peut s'écarter bien plus facilement de la main, que n'importe quel autre doigt. Ce qui me pose problème, c'est qu'il y a un passage du pouce important et que parfois, je me retrouve ailleurs que là où je devrais... Du genre Do - mi - sol qui se transforme en ré - fa - la, par exemple. Bref, sauf à aller à deux à l'heure, parfois ça dérape, je ne retombe pas sur les bonnes touches. Et puis, je trouve ça très fatiguant, contrairement aux gammes. Je vais jeter un oeil - voire, deux - à la vidéo qui est postée ici, voir un peu si ça m'aide, et comment. Merci, déjà, de l'avoir mise à disposition. En général, quand je travaille, je commence par m'échauffer avec des gammes, en me concentrant surtout sur celles qui me gênent le plus : mib, lab, sib. Puis, quelques exercices genre le Déliateur. Des notes tenues, quoi que ça provoque, au bout d'un moment, pas mal de crispations. Et des exercices que je me suis bricolé, pour les doigts faibles, les trois derniers, surtout annulaire et auriculaire, qui sont liés, ce qui complique souvent les choses. Mais là, j'ai décidé d'attaquer aussi les arpèges, car c'est difficile de ne pas les employer (je suis orienté jazz). Voilà... Si quelqu'un a des conseils pour ne pas "atterrir à côté"... A suivre, merci.
  • 29 novembre 2018 11:39:42 CET
    sur le sujet Here we are again... dans le forum Technique et interprétation
    Bonjour tout le monde. Le piano et moi, c'est une vieille histoire. J'ai commencé tout gosse, mais chez deux vieilles dames, un cours "à la naphtaline", qui me motivait assez peu. Puis, on a déménagé, ma mère m'a demandé si on gardait le piano, j'ai eu le tort de répondre que non. J'avais huit ans. Ensuite, vers mes 14 ans, ai croisé la route de musiciens qui m'ont vraiment interpellé, sur le plan émotionnel, qui proposaient quelque chose qui m'a enthousiasmé. Je ne cite pas tout le monde, mais bon, Genesis, King Crimson, Magma, Eberhart Weber, puis Steve Reich. Egalement, certains jazzmen un peu hors normes, Mc Coy Tyner et Coltrane, mais aussi Michael Brecker, Miles Davis... Etant assez compositeur (à l'instinct, j'ai des problèmes avec la lecture, surtout le mélange des clés), j'ai tendance à m'intéresser à tous les instruments dans un groupe, et pas uniquement les claviers, même si c'est ce qui me séduit le plus. C'est l'interaction des instruments qui me fascine, la façon dont une boucle se construit, se casse, comment s'enchaînent des thèmes, comment on introduit des variations, la notion de progression, etc. J'ai craqué tout spécialement, je l'avoue, sur le Fender Rhodes, dont j'adore la sonorité, vraiment unique. Mai j'aime l'acoustique aussi. Surtout quand on utilise les combinaisons d'accords jazz, block chords et autres.  Je m'y suis donc remis vers 14 ans, mais la vie m'a entraîné ailleurs et vers 19 ans, j'ai été obligé de cesser, car j'ai quitté le domicile de mes parents pour reprendre des études. J'ai cru, dans un premier temps, pouvoir continuer, mais c'était matériellement impossible. Plus tard, les études terminées, j'ai découvert la MAO et me suis mis à composer énormément de jazz fusion, inspiré par ceux dont j'ai parlé plus haut. Je n'osais plus aborder le piano, j'estimais que trop de temps avait été perdu, et j'étais, en quelque sorte, paralysé par l'instrument, j'osais à peine en toucher un quand j'en avais l'occasion. Je m'estimais nul, la cause était perdue, mais ça me faisait beaucoup souffrir. Finalement, j'ai craqué il y a environ deux ans, j'ai pris des cours avec un jazzman de ma région. Ensuite, il y a eu une interruption de quelques mois - j'ai mal vécu une séparation - et quand j'ai repris contact, je n'arrivais pas à joindre ce pianiste, débordé. Je suis resté un peu seul "dans la nature", en m'entraînant comme je pouvais : gammes, notes tenues, exercices genre "le déliateur", et ensuite, étude de standards de jazz, avec la partition mais le plus souvent, en me basant sur ce que je comprenais, à l'oreille. Finalement, j'ai retrouvé un prof dans une école de musique il y a peu, c'est un virtuose, il est connu à l'international, etc. Quand j'ai su son nom, j'ai failli ne pas y aller, j'ai vraiment énormément hésité. Et j'y suis allé, mais à moitié malade de trouille. J'ai cru qu'il allait me jeter, je lui ai dit que je ne savais plus où j'en étais, j'ignorais si ça avait un sens de vouloir reprendre ou si j'étais une catastrophe ambulante. Il m'a écouté, testé, m'a dit que j'avais une bonne oreille, des idées, que je m'adaptais vite, et qu'il fallait juste travailler, c'est tout. Il me voit peu, car il a en charge énormément de responsabilités dans cette école, on se voit une fois par mois, il me donne des morceaux à étudier. Il a dit que par la suite, si je me débrouille, il m'intègrera dans un atelier de jazz car pour moi, le but est vraiment de jouer avec des gens. Il s'est montré adorable avec moi, vraiment, et me traite avec respect. Il m'a dit récemment "je sais que tu fais ça par passion, et je le respecte". Dans l'intervalle, j'ai un projet avec un ami guitariste. Dans un premier temps, on va travailler les standards de jazz ensemble. Mais il a envie de monter une petite formation et je pense qu'on va s'orienter vers du latin jazz, faire chalouper les morceaux vers une structure plus binaire et prendre un percu au lieu d'un batteur. Voilà, drôle de parcours, je l'avoue. J'ai la soixantaine, une santé qui n'est pas mirobolante, mais pas mal de temps, et je suis motivé ; j'ai envie de continuer, non seulement pour la musique, même si mon niveau est faible et que je m'y trouve très inégal (bien plus fait pour composer que jouer), et aussi pour renouer avec ce milieu, car jusqu'alors, j'étais assez dans l'isolement social, en fait. Et je n'aime pas ça du tout. Je ne sais pas ce qu'on peut me conseiller, concrètement, d'un point de vue technique. Il faut que je travaille, c'est clair. Je regarde beaucoup les vidéos explicatives de Kent Hewitt sur le piano jazz, bien que la plupart du temps, je n'aie pas le niveau pour jouer ce qu'il montre, mais ça m'apprend beaucoup sur le fonctionnement de l'harmonie jazz au piano et comment on fait sonner cet instrument, dans l'esprit jazz. J'essaie de me nourrir à toutes les sources utiles, et surtout, ne pas me décourager, tenir bon, keep on practicing, comme on dit. Je ne me fais pas d'illusions non plus, je ne vais pas laisser quelque empreinte, je ne crois pas, en tous cas certainement pas dans ce domaine. J'aimerais juste m'accomplir et jouer avec des gens, devant des gens, une musique qui me plaise. Déjà pas mal. Si vous avez des pistes pour le travail... Le fait est que ce qui m'a toujours posé le plus de problème, c'est l'indépendance des deux mains. En jazz, on n'en a moins besoin qu'en classique - le classique, je n'y pense même pas, hors de portée pour moi, mais comme ça correspond moins à ce qui m'attire... J'en écoute volontiers, notamment Ravel, Debussy, mais ça n'est pas pour moi, je le crains. Reste que, hormis l'indépendance, je vois bien aussi, quand j'improvise, qu'il y a un phrasé jazz, un vocabulaire, une tournure d'esprit, à acquérir, mais bon, ça viendra peu à peu, je suppose, si je persiste dans mon travail. C'était mon petit témoignage. Si vous avez des conseils, des pistes, une méthode, ou quoi que ce soit... Ou si vous avez juste envie de dire bonjour et m'encourager... De naturel timide, n'étant pas très sûr de moi, je préfère ne rien poster en termes de liens, vers mes morceaux actuels. J'ignore comment ça serait reçu et c'est pour moi du matériel sensible. Paix à tous. Bon piano.
  • 7 juillet 2017 14:13:29 CEST
    sur le sujet Méthode, indépendance, jazz. dans le forum Technique et interprétation
    Bonjour, Je pose la question, mais j'ignore si une réponse existe. On essaie, on verra bien, et merci à qui voudra bien me répondre. Je voudrais savoir s'il existe une méthode pour apprendre progressivement l'indépendance au piano, même à un niveau très basique, comme la Méthode Rose ou autres, mais : dans une approche JAZZ. Vous connaissez quelque chose comme ça ? Si oui, je suis preneur. Merci de votre attention. Au plaisir...
  • 5 mars 2016 22:11:28 CET
    sur le sujet De l'impact du trac... dans le forum Technique et interprétation
    Hello everybody, Je suis allé voir l'autre sujet. C'était il y a quelque temps, il a sans doute bougé dans l'intervalle. Jouer pour soi ? Cela dépend. Personnellement, je n'ai jamais pensé à faire du piano tout seul dans mon coin. Pour moi, c'est indéniablement lié à la pratique du jeu en groupe. Je suis compositeur et je me commets dans des musiques qui sont à la frontière entre jazz, rock, musiques répétitives, enfin, bref, des trucs un peu obscurs, pas connus du grand public, ni rentables. C'est pour ça du reste que je n'ai jamais réussi à rassembler une équipe. Disons, cette raison "économique", plus mon manque de technique, il faut l'admettre aussi. Je suis bien plus compositeur qu'autre chose, dans le domaine de la musique. Enfin, pour ceux qui vont trouver ça valable, mais je ne doute pas du fait que d'autres diraient que ça ne vaut pas un clou. De ce fait, ayant beaucoup mentalisé, ayant énormément utilisé les outils informatiques pour créer des musiques, je me suis peu à peu éloigné de la pratique de l'instrument. A tort ! Mais si je m'y remets, ça ne sera pas, non, certainement pas pour rester planté devant un piano, tout seul. S'il me vient un niveau, si je sens que j'ai de quoi assurer, je chercherai systématiquement à jouer. Alors, avec qui ? Le plus probable, ce serait avec les gens qui font du jazz, même si, dans ma région, j'ai déjà eu des contacts avec eux et ça ne s'est pas forcément toujours bien passé. Mais je ne me vois pas errer dans le milieu rock, et puis il y a plein de gamins qui montent des groupes et qui se contentent de reprendre - parfois esquinter, massacrer - ce qu'ils entendent à la radio, ou à la télé, ou sur Youtube et que sais-je encore. Si c'est pour faire ça... S'il me vient un niveau, je ne proposerai plus mes compositions. Mais comme je suis assez exigeant, je pense que je me rapprocherai des milieux jazz, car c'est une musique très riche harmoniquement. Par contre, ça craint : ce sont des gens constamment en train de s'évaluer et se juger mutuellement. Pas forcément sympa. Mais que faire ? Rester isolé ? Pas question, pour moi. Bon, on continue... Merci de me donner la réplique. J'ignore si j'en suis seulement digne.
  • 8 février 2016 22:03:28 CET
    sur le sujet Le pianiste - Merci Roman Polanski. dans le forum Les pianistes
    Quel merveilleux film ! Qui n'aurait pas envie de jouer du piano, en le voyant ?   (Bon, suis peut-être hors-sujet, je ne sais pas. Si tel est le cas, supprimez, ça n'est pas grave).
    null
  • 8 février 2016 21:56:41 CET
    sur le sujet Déliateur et tutti quanti. dans le forum Technique et interprétation
    Hello everybody, Comme un inconscient, je me remet aux claviers, après l'avoir déserté pendant si longtemps... A mon âge, il faut être sans doute un peu barge. Pour m'y remettre sainement, j'ai décidé de cloisonner, à bloc. Faire l'impasse sur pas mal de choses. Ne plus penser à proposer mes compositions, ni rassembler une équipe pour les jouer. Ne pas se fixer de buts. Ne pas trop réfléchir, notamment à mes blocages, mes passages à vide, etc. J'ai pris contact avec LE super prof de piano Jazz dans la région. Je sais que je ne trouverai pas mieux, ici. Bon, c'est un intégriste, il va falloir que je fasse des concessions. Que je ne parle pas des musiques qui m'ont passionné, que je ne fasse pas état de mes préférences, et que joue tous les morceaux qu'il proposera, même ceux que je n'aime pas. Enfin, je devine que ça ne sera pas facile, sur le plan humain. Mais ça sera tellement dur sur le plan technique que du coup, ça me parait secondaire. On verra bien. Lâchons prise, jetons-nous à l'eau. Alors, avant de commencer à payer des cours - j'ai des difficultés financières -, je me suis dit qu'il serait plus intelligent de me dégrossir. Inutile d'aller le voir avec les doigts rouillés à bloc, en n'ayant aucune confiance en soi, etc. J'ai donc décidé de suivre, en gros, ce que je faisais à l'époque où je travaillais sérieusement. Qu'estr-ce que ça signifie pour moi ? Eh bien j'ai repris certains exercices du Déliateur, de mémoire. J'en ai inventé quelques-uns, au passage. Une fois qu'on a pigé le principe, ça n'a rien de sorcier. J'ai aussi travaillé les gammes. Il y a plusieurs façons de les travailler, je ne me souviens pas de toutes. Déjà, les avoir à nouveau au bout des doigts, ça n'a rien d'évident. Travailler en trilles, en tierces, partir des deux extrémités du clavier et converger, que sais-je... Les arpèges, j'ai toujours trouvé ça difficile. Quoi d'autre ? La gamme chromatique, les exercices pour les doigts faibles... Bon, voilà. Et vous, si vous repartiez à zéro, y a-t-il quelque chose qui vous paraitrait incontournable, absolument nécessaire ? Je précise que j'ai d'énormes problèmes avec le solfège et ne m'en sers quasiment pas : dyslexie, je suppose. Quand j'ai commencé, gamin, la clé de sol ne me posait aucun souci. Mais quand on a voulu que je mélange avec la clé de fa, ce fut la catastrophe la plus totale. Bon, mon prof se sert de la notation Américaine, je suppose que je m'en sortirai. Mais ceci pour vous aider à trier dans les conseils que vous me donneriez, si vous avez la gentillesse de me donner la réplique. A vous lire,
  • 8 février 2016 21:45:30 CET
    sur le sujet De l'impact du trac... dans le forum Technique et interprétation
    Personnellement, je serais mal placé pour donner des conseils, des astuces, trucs ou autres. Surtout en ce qui concerne le piano, car entre lui et moi, c'est une vieille histoire et s'il y a un domaine dans lequel je doute de moi, c'est bien la musique. Et s'il y a des zones particulièrement douloureuses et problématiques chez moi, c'est bien dans tout ce qui gravite, de près ou de loin, autour des claviers. Je me traite de fou chaque fois que je me remets devant et depuis peu, j'ai pris la décision, sans doute stupide, de reprendre des cours, etc. Paradoxe. Ce que je peux dire, après m'être essayé à la batterie, aux percussions, aux claviers et au sax, c'est que lorsque on joue, surtout devant public, il faut en avoir "sous le capot". Je veux dire par là, il ne faut pas se pointer et jouer un morceau où on est à la limite de ses capacités. Car il faut compter avec le trac, qui va amener pour une part incertaine, une dégradation de la performance. A mon avis, si on joue devant public, il faudrait arriver et savoir qu'on va devoir utiliser environ, mettons au maximum 60 pour 100 de ses capacités. Avoir une marge confortable. Et même comme ça... Perso, quand je travaillais le sax, mon prof voulait préparer des morceaux. Les profs sont tous comme ça, ils veulent pouvoir montrer des résultats en fin d'année. Moi, j'ai un défaut : je ne peux pas travailler un morceau qui ne me plait pas. Je sens que ça va poser un problème avec mon prof de piano, qui est un super intégriste jazz. Mais bon, c'est une méga pointure dans la région, je ne trouverai pas mieux, alors j'accepte le deal. Mais voilà, je m'y attends, je l'ai rencontré deux fois déjà, et j'ai vu le bonhomme que c'est, bonjour le calibre ! J'en ferai abstraction, voilà tout. Mais il est sûrement incapable d'accepter qu'on puisse ne pas aimer tel ou tel standard, pour lui, tout est... sacré. Bref, mon prof de sax, lui, l'acceptait, mais ça n'était pas facile de trouver quelque chose qui fût à peu près en phase avec mes capacités, et qui eût l'heur de me plaire. J'avais jeté cette année-là mon dévolu sur "African Skies" de... Michael Brecker ! Il était, et restera longtemps je pense, le type le plus fou au sax que j'aie jamais entendu, un véritable extra terrestre ! Et moi, inconscient, j'osais affronter une des ses créations ! J'étais vraiment dans mon monde, à cette époque. Bon, je me disais, je vais jouer ce morceau, certainement pas comme lui, mais il me plait, il me fascine. Mais rien que pour interpréter le thème, j'étais à la limite de mes possiblités. J'étais super motivé, je travaillais beaucoup... Cependant, il m'aurait fallu deux ou trois années d'expérience en plus. Le jour du concert, j'ai revu une personne que je n'avais pas vue depuis longtemps. Qui avait disparu après une histoire particulièrement dure, bouleversante. Bon, le méga choc, quoi. En fait, elle est venue parce qu'elle a entendu dire que j'allais jouer. Mais ça m'a filé une telle secousse... ce fut un désastre. Enfin, moi, en tous cas, je m'en suis rendu compte. Mon prof idem. En plus, parce que ça s'appelait African Skies, ils ont fait participer une abrutie intégrale qui joue des djembés et qui ne capte strictement rien à la musique européenne, n'a aucune culture, ne s'y est jamais intéressée, etc. Et passablement cinglée, qui plus est. Un cas, un cas lourd. Et elle était à la rue, tout du long. Il y a un endroit où on ralentit, on s'arrête... elle a tracé comme un bourrin, sans rien écouter. Un véritable sabotage, involontaire mais dévastateur. Bref, mauvaise souvenir. Donc, ne jamais se pointer en étant "à bloc"... Et, au passage, ne jamais jouer à l'arrache devant public, avec des gens qui n'ont pas répété le morceau, ne le connaissent même pas, n'ont pour lui aucun respect, etc. Après, quoi ? Avaler un ou deux verres d'alcool avant de jouer ? Certes ça déshinibe, ça dédramatise. Mais les performances aussi, risquent d'être perturbées. Et puis, sur le long terme, ne risque-t-on pas de devenir alcoolique ? Et le jour où on n'a pas moyen de boire, comment fait-on ? J'imagine mal que ça soit une solution. Fumer un pétard ? Personnellement, j'ai arrêté de fumer quand j'avais 20 ans et personne ne me fera avaler de la fumée dans mes poumons, pétard ou pas. Non, je n'ai aucune réponse. Peut-être se dire qu'au fond, il y a des choses autrement plus importantes et graves dans la vie. Relativiser. Lâcher prise. Mais c'est tellement peu inscrit dans notre culture, d'une. De deux, les milieux de la musique, et surtout dans le classique, sont hantés par un perfectionnisme obsessionnel, axé sur le technique qui plus est... Donc tout ça est compliqué. Oui, bien compliqué, je trouve.
  • 22 janvier 2016 01:22:56 CET
    sur le sujet De l'impact du trac... dans le forum Technique et interprétation
    Danke schön !  
  • 21 janvier 2016 22:10:17 CET
    sur le sujet De l'impact du trac... dans le forum Technique et interprétation
    Merci. Désolé de faire double emploi. Si on veut effacer mon truc, je ne m'en offfusquerai pas.
  • 21 janvier 2016 21:06:34 CET
    sur le sujet De l'impact du trac... dans le forum Technique et interprétation
    Bonjour,   Avez-vous remarqué ? Plus on met d'enjeux importants sur ce moment où on va jouer, plus on ressent du trac, et plus les performances dégringolent, et peuvent aller jusqu'à la catastrophe la plus totale. Personnellement, même si je joue un morceau que je connais, et que techniquement je maîtrise, il suffit que je pense au fait que du monde va m'écouter... Je l'ai vérifié au saxophone il y a 3 ou 4 ans, je devais interpréter un morceau qui était à la limite de ce que je savais faire - African Skies, Michael Brecker - et au dernier moment, j'ai quelqu'un qui est venu parce que je jouais, une personne que je n'avais pas vue depuis longtemps et qui compte pour moi. Résultat, ça a été un massacre. En fait, en situation de stress, on oublie toutes les "clés" du morceau, toutes les consignes à respecter absolument, tous les enchaînements à ne pas rater, on donne tête baissée dans tous les panneaux qu'il faudrait éviter et qu'on a pourtant soigneusement balisés auparavant, etc. On loupe les changements de tonalités, que sais-je encore ? Je dirais, personnellement, que je suis à 40 pour 100 de mes possibilités, en cas de stress. Et je parle là pour le sax. Si j'ajoute à ça que le clavier et moi c'est une vieille histoire, une histoire qui a tendance à me paniquer, alors là, à mon avis, je peux tomber à 10 pour 100, voire moins. Déjà, je me souviens que lorsque je travaillais la technique aux claviers, seul, juste comme ça dans mon coin, quand je voyais que ça commençait à venir, le simple constat que ça marchait tout seul déclenchait une euphorie teintée d'angoisse qui aboutissait, en général, à un planton monstre dès la mesure suivante. Et vous, ça vous fait quel effet ? Et si vous avez des parades, quelles sont-elles, sans indiscrétion ? A vous lire,
  • 21 janvier 2016 20:18:46 CET
    sur le sujet ... ça grince, coince, rouille... dans le forum Technique et interprétation
    Hello,   Utile ou pas, merci de me donner la réplique, c'est déjà sympa. Se faire plaisir... vaste débat. Disons qu'il faut s'arranger pour que le plaisir ne soit pas terni. Ni par angoisses excessives, ni par regrets, ni enjeux trop importants, etc. Pour cela, après y avoir réfléchi et vu mon parcours assez atypique, je me suis dit qu'il fallait se frotter à la technique sans se poser de questions, par un double biais : Mon prof, résolument jazz - et même, assez intégriste dans son genre - m'apportera les connaissances qui me manquent. Notamment les accords jazz, j'en connais un peu mais ça n'est rien comparé à son immense bagage - il a accompagné les plus grands. Et puis aussi, le background de chaque morceau, comment improviser, enchaîner les accords, etc. En même temps, il y a des choses que je devrai faire moi-même : délier les doigts, revoir les gammes, arpèges et tutti quanti, ça, je ne vais pas le lui demander. Ni à personne, du reste, m'étonnerait. Je pense que je peux trouver tout ça, soit en fouillant dans mes vieux cahiers, soit par internet, et dans le pire des cas, oui, si quelque chose me pose problème, je lui demanderai, mais j'essaierai dans un premier temps de voir ça dans mon coin, garder les heures de cours avec lui pour des choses plus pointues, plus spécifiques. Et après, faut se prendre au jeu. Et ça, ma foi... Comment dire à l'avance ? Là, je suis en mode travaux, on a fait avec mon beau-frère une rampe en béton aujourd'hui. Eh bien je peux dire que ce genre de boulot, ça bousille les doigts, et je vais m'arranger pour faire ça le moins possible. Après, l'arthrose... Malheureusement, on ne peut que la ralentir, rien d'autre, à ce que je sais. Il y a des gens qui proposent toutes sortes de traitements "miraculeux", à base d'ADN modifié, d'acides aminés et autres : pipeau. Si une révolution se faisait dans ce domaine, ça se saurait, je suppose. Bah, n'importe comment, le projet de s'y remettre, à 56 balais, est déjà bien barré, alors... Ma foi, j'ai acheté récemment un expandeur qui me permet d'avoir LE super son du Fender Rhodes, donc maintenant... Et c'est vrai qu'avec ce son magnifique, ça motive aussi... Merci encore. Au plaisir,  
  • 17 janvier 2016 20:34:55 CET
    sur le sujet ... ça grince, coince, rouille... dans le forum Technique et interprétation
    Bonjour,    Voici une présentation sommaire. Je viens de m'inscrire et sans trop entrer dans les détails, je me dis qu'il est sans doute pertinent de me présenter. En même temps, j'ose à peine le faire. Tout ça est fragile. J'ai eu pratiqué l'instrument, quand j'étais petit. Me souviens pas à quel âge j'ai commencé, mais je sais que je n'aimais pas l'approche des personnes chez qui j'étais inscrit. J'ai acquis les bases, j'ai joué quelques morceaux, mes souvenirs sont flous. Mais ensuite, quand on a déménagé - j'avais 8 ans-, ma mère m'a demandé si on gardait le piano, j'ai répondu que non. Pas de regret, concernant la pédagogie de ces gens, qui me pesait, me démotivait, etc. Je me souviens nettement que j'ai eu beaucoup de mal avec le solfège. Non pas la clé de sol. Mais quand tout à coup on m'a dit qu'il fallait apprendre la clé de fa, ce fut très difficile. Elles se ressemblent pas mal et la lecture simultanée a été pour moi un calvaire. A l'heure actuelle, je peux recourir au solfège mais à 2 à l'heure, et encore, avec une grande réticence. La partie rythmique, j'ai beaucoup perdu mais je suppose que ça devrait pouvoir revenir. Cela me posait moins de problèmes en tous cas. J'ajoute que je cumule les difficultés : je suis astygmate et l'ophtalmologe m'a dit que ça pose problème justement pour distinguer clairement les notes sur une portée, puisque la seule différence entre elles est leur position, et que les lignes horizontales... enfin, je ne me souviens plus très bien de l'explication, mais voilà, comme par hasard, c'était pour moi, pas de chance. J'ai pas mal de choses contre moi, du reste. J'y viendrai. Vers l'âge de 14 ans, j'ai vraiment "plongé" dans la musique, ai découvert des styles qui me plaisaient vraiment, me suis pris de passion, etc. Me suis rendu compte que j'avais de l'imagination et de la facilité pour composer. Me suis remis au travail sur les claviers. Et là, je me suis aperçu que j'avais des sortes de blocages. Beaucoup de mal à me coordonner, mais surtout, surtout, quand les choses filaient enfin, quand tout semblait sur des rails, des... Comment dire ? Je perdais les pédales. D'un coup, j'avais des passages à vide. Il parait qu'il y a des très bons profs qui savent comment s'y prendre, que ça se travaille, etc. Mais à cette époque, je n'étais plus en contact avec qui que ce soit, je travaillais dans mon coin. Vers 20 ans, la vie m'a obligé à bifurquer. Je n'étais manifestement pas assez doué, ou avancé, pour pouvoir aspirer à quoi que ce fût en rapport avec la musique. Elle est passée à l'arrière-plan. J'ai repris des études mais à cause de mes problèmes avec le solfège, je ne me suis pas inscrit en fac de musique. J'ai fait autre chose. Mais je n'ai jamais oublié, et ma passion n'a pas reculé. Elle est restée... en sourdine. Au début j'avais emporté avec moi la partie clavier de mon Fender Rhodes, mais comme ça fauchait pas mal en cité universitaire, je le ramenais avec moi chaque fois... elle pèse 80 kgs, je ne vous fais pas de dessin : rapidement, je me suis découragé. Quand j'ai eu un travail, quelques moyens, je me suis rééquipé. Mon meilleur ami, compositeur, avait décelé en moi des aptitudes, il m'a poussé à m'investir dans l'informatique musicale. Je me suis pris au jeu et j'ai commencé à composer tant et plus. Mais j'avais tellement perdu sur le plan technique... Plus tard, à la suite d'un rêve étrange, je me suis essayé à la batterie, aux percussions. Cela me plaisait, mais comme je ne veux pas écrire huit pages - on m'a toujours reproché de faire long, mais comme je dis, personne n'est obligé de me lire -, je vais simplifier : j'en ai eu marre, j'ai arrêté. J'avais envie d'un instrument harmonique. J'ai hésité, reprendre les claviers ou pas ? J'ai pris la tengeante, direction le Sax Soprano. J'en ai fait un moment, là ça fait un an et demi que je n'y ai plus touché, suite à grave maladie. J'hésitais à reprendre et en discutant avec un ami, sax lui aussi, il m'a dit qu'en fait, dans beaucoup de formations, le sax c'est "en plus", et que finalement, on ne court pas après les saxophonistes. Il m'a dit, si tu veux jouer avec des gens, ça serait bien mieux les claviers. On a toujours besoin d'un pianiste.Je me suis lancé il y a très peu de temps. J'ai déniché un prof de jazz, j'ai bien envie d'y croire, mais j'ai mes blocages, j'ai pas mal d'arthrose dans les mains, ces difficultés avec le solfège - mais je crois que le prof utilise la notation Américaine, A, B, C, etc. Le sax, je n'ai pas dit que je n'y toucherai plus, on verra. En fait, j'ai tout mon temps, suis à la retraite. Mais par contre, une santé assez chaotique. Les doigts sont pas mal rouillés. J'ai décidé de travailler un peu dans mon coin, avant de reprendre des cours, au moins me remettre dans le coup sur les gammes, les arpèges, etc. Puis finalement, quand j'ai vu à quel point les doigts étaient engourdis, j'ai repris les exercices du déliateur, de mémoire, et ça n'est pas du luxe. Je vais faire ça un moment et quand ça sera moins catastrophique, j'irai voir mon prof et on avisera. Ce qui m'embête au passage - je l'ai dit dans un autre post -, c'est que le clavier que j'utilise est de mauvaise qualité et il a beaucoup pris la poussière : là aussi, ça grince, ça coince, ça couine parfois. Enfin, que faire, je n'ai pas les moyens de changer pour l'instant. Pour conclure, je suis tenté de dire que c'est complètement insensé, à 56 ans, de vouloir se remettre au piano, même si les bases n'ont pas été oubliées. Le prof l'autre jour m'a demandé de rejouer toutes les gammes, et les doigtés me revenaient à mesure, donc il y a un bagage, maigre, mais qui n'a pas disparu. Cependant, entre les doigts qui font mal et craquent, l'âge, l'état de santé et tutti quanti, je me dis que je suis un peu barré de vouloir me remettre là-dedans. Sans compter que c'est resté quelque chose de douloureux - j'avais des projets, j'ai du les abandonner. Et puis ça m'intimide énormément. Le fait de jouer d'un instrument, mais plus encore le piano : j'ai, on va dire, un passif. En tous cas, un passé, une histoire, assez chaotique, dans l'ensemble. Le clavier me fait peur mais m'attire, me fascine. Ce que je compte faire ? J'ai oublié complètement mes projets de proposer mes compositions, rassembler des gens, fonder une structure qui les jouerait, etc. Je fais l'impasse. Dans le meilleur des cas, à supposer que malgré blocages et autres, je réussisse à acquérir un petit niveau, je sais ce que je ferais : je m'inscrirais dans un atelier de jazz et je chercherais à jouer avec des gens, très humblement. Et je ne vois pas plus loin que ça. Je me méfie de mes désirs, à présent. Déjà, travailler, reprendre un niveau correct. Et si ça marche, se confronter au jazz, c'est ce qui m'attire le plus. J'oublie mon bagage de compositeur "à l'instinct", même si j'ai fait des choses assez complexes, voire ambitieuses, par le passé. Je me mettrais au service de standards de jazz, je chercherais à bien les interpréter et si déjà j'y arrivais, je crois que ça me ferait très plaisir. Le reste, on oublie, c'était sans doute une illusion. Voilà l'état des lieux. C'est sans doute une folie, je ne sais pas. Mais c'est, on va dire, le dernier recours. Cette fois, ou ça marche, ou je laisse vraiment tomber la musique, de façon définitive. Disons que j'affronte, je me confronte, je me donne les moyens de savoir. Si vous avez des conseils, une réaction - autre que m'inviter à aller me pendre, s'il vous plait... Enfin, je ne sais même pas si je m'adresse aux bonnes personnes vu mon discours et mon passé. Ma foi, on verra bien. J'ai été le plus honnête et sincère que je pouvais. J'ai pris le temps de bien expliquer, de cerner ma pensée, je fais toujours ça, j'entre dans les détails, je cherche le mot juste. Je suis écrivain, ceci explique peut-être cela... A vous, maintenant. 
  • 17 janvier 2016 19:55:51 CET
    sur le sujet Besoin d'aide pour clavier défaillant... dans le forum Pianos numériques
    Bonjour,    Voilà ce qui m'amène : j'ai acheté il y a plusieurs mois un clavier, sans y mettre le prix, pour pouvoir montrer des notes et des accords à une personne avec qui on faisait de la musique - je travaillais le saxophone à cette époque. Il y avait un son de piano acoustique assez correct, d'autres sons, ma foi, pas trop mal, et bon, pour ce que j'en faisais, ça suffisait largement. C'est une marque peu connue, je me demande si elle n'a pas disparu, c'était Milonga musique qu faisait ça, une boîte qui dans l'intervalle a coulé.  Quand j'ai pris ce clavier, j'ai hésité : toucher lourd, ou léger ? J'ai opté pour le lourd, en me disant que si je me remettais à travailler la technique, ce serait bien mieux. On ne sait jamais. Et c'est ce que je fais, depuis peu. J'ai décidé de m'y coller à nouveau. J'ai fait l'erreur de ne pas couvrir ce clavier tout de suite, dès l'achat. J'ai été assez malade à un moment donné, ça n'a pas aidé. Par la suite, j'ai acheté une housse, mais le mal était fait. Bref, entre la qualité plancher de ce clavier, plus la poussière qui s'est déposée... ma question est la suivante :  Quelqu'un sait-il ce qu'il convient de faire pour nettoyer un clavier ? Certes ça n'en fera pas un truc de qualité, mais si déjà je pouvais enlever la poussière... Là, ça grince, ça couine, certaines touches sont plus dures que d'autres... Je suppose qu'il y a des erreurs à ne pas faire, des produits ou procédés à ne surtout pas employer, etc. Si vous avez des conseils - à part d'en changer, ça je me doute bien, ce sera pour le jour où j'aurai le moyens, c'est-à-dire pas dans l'immédiat, à tout le moins...  Conseils ou pas, je vous remercie de votre attention.  Ce message a été modifié par georges morel le 17 janvier 2016 19:55:51 CET
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